Les 20 questions les plus posées en entretien d’embauche

Pourquoi ne pas rester dans votre poste actuel ?

Réfléchissez d'ores et déjà aux raisons qui vous incitent à quitter votre emploi actuel. Et quel que soit votre sentiment réel à cet égard, ne dites pas de mal de votre employeur. Votre interlocuteur doit penser que vous savez rebondir et tirer parti de chaque expérience.

Pourquoi voulez-vous entrer dans notre entreprise ?

Vous devez indiquer pour quelles raisons précises vous voulez travailler dans cette entreprise en particulier. Vous pouvez notamment préciser les concordances entre vos compétences ou vos expériences professionnelles et le projet propre de la société.

En quoi êtes-vous le meilleur candidat ?

En vous posant cette question, le recruteur cherche d'abord à savoir si vous avez bien compris la nature et les exigences du poste. Il voudra aussi savoir en quoi votre talent et votre pratique professionnelle vous prédisposent à occuper cet emploi.

Connaissez-vous notre entreprise ?

Vous avez tout intérêt à vous renseigner sur l'entreprise dans laquelle vous souhaitez travailler. Vous montrez ainsi votre sérieux et votre souhait de vous intégrer aussi rapidement que possible dans le nouvel univers professionnel qui sera peut-être le vôtre. Informez-vous sur Internet et dans la presse.

Avez-vous atteint vos objectifs là où vous étiez ?

Montrez, chiffres à l'appui, que les résultats obtenus dans vos précédents postes correspondaient aux attentes fixées. Dès lors, votre interlocuteur pensera que vous pouvez en faire autant dans un nouvel emploi.

Pourquoi votre parcours n'est-il pas continu ?

Ces "incidents" de parcours ne seront considérés comme tels que si vous ne parvenez pas à les justifier. Si vous avez interrompu votre carrière pour vous former ou faire face à un aléa de la vie, dites-le franchement. Le recruteur ne vous le reprochera pas.

De quoi êtes-vous le plus fier ?

Essayez de trouver l'exemple le plus concret possible, illustré par des chiffres. Si vous le pouvez, décrivez une de vos réussites professionnelles qui ait un rapport avec ce que vous serez amené à faire dans votre future entreprise.

Êtes-vous un meneur ?

Cette question doit d'abord vous amener à définir ce qu'est le leadership pour vous. Elle s'imposera si vous devez exercer une fonction de direction ou d'encadrement. Même si ce n'est pas le cas, votre réponse peut être riche d'enseignements pour le recruteur.

Que comptez-vous faire une fois en fonction ?

La réponse à cette question permet de mesurer à quel point le candidat a réfléchi à la nature et aux exigences de son futur poste. En détaillant ce que vous avez prévu de faire dans les premiers temps, vous montrez que vous savez vous projeter dans l'avenir.

Quelle critique vous a été le plus utile ?

Indiquez qu'à une occasion donnée, on vous a fait une critique que vous avez jugé constructive. Ce qui montre votre capacité à prendre du recul et à tirer parti de chaque situation.

Êtes-vous préparé à l'échec ?

Ne répondez pas que vous n'échouez jamais. Ce serait peu sincère de votre part. Ne le soyez pas trop non plus, en avouant votre peur de l'échec. Montrez simplement, exemples à l'appui, que vous savez affronter les situations difficiles.

Pouvez-vous gérer le stress ?

Vous êtes en droit de demander à votre interlocuteur en quoi l'emploi auquel vous postulez peut être stressant. Précisez ensuite, en illustrant vos propos d'exemples concrets, que vous êtes capable de travailler sous pression quand il le faut.

Comment voyez-vous la relation avec vos supérieurs ?

Votre interlocuteur veut mesurer par là votre capacité à vous adapter au style de management de l'entreprise. Montrez que vous pouvez vous accommoder d'un mode un peu directif ou, au contraire, d'une certaine autonomie.

Qu'est-ce qu'un poste idéal selon vous ?

Dans votre réponse, ne vous éloignez pas trop de la réalité présente. Si le poste idéal que vous décrivez n'a que peu de rapport avec l'emploi qui vous est proposé, ce décalage fera peut-être une fâcheuse impression sur le recruteur.

Que demandez-vous en termes de rémunération ?

Renseignez-vous sur la rémunération qui peut paraître raisonnable à vos futurs employeurs. Vous devez donner l'impression que vous estimez à sa juste valeur la qualité de votre travail. Ne demandez pas trop, mais évitez également de vous sous-évaluer.

Pensez-vous que cet emploi vous créera des difficultés ?

Cette question permet d'évaluer à nouveau votre bonne compréhension du poste. N'hésitez pas à reconnaître que certains aspects vous demanderont davantage de travail. Ainsi, vous faites preuve d'honnêteté, tout en restant dans une note rassurante et positive.

Avez-vous des violons d'Ingres ?

Cette question permet de savoir si le candidat a des "soft skills", ces compétences comportementales qui, comme la créativité ou l'aptitude à la collaboration, peuvent être mises au service de l'entreprise. Elle a aussi le mérite d'apporter un peu de détente dans le cours de l'entretien.

Comment pensez-vous progresser ?

Montrez à votre interlocuteur que vous savez comment vous y prendre pour améliorer votre travail. Là encore, vous pouvez vous appuyer sur vos expériences passées, sans oublier de préciser quelle sera votre stratégie pour progresser dans le poste proposé.

Qu'est-ce qui vous incite à vous lever le matin ?

Le recruteur veut connaître vos motivations, dans cet emploi comme dans le travail en général. Toutes sont recevables, pour peu que vous sachiez les justifier. Il peut s'agir de l'environnement de travail, du salaire, des objectifs à atteindre ou des défis à relever. À vous de trouver les bons arguments.

Êtes-vous disponible ?

Là encore, vous devez vous montrer très clair. Si vous avez besoin d'un peu de temps avant de commencer, il vaut mieux le dire. Bien entendu, si vous êtes disposé à entrer rapidement dans l'entreprise, le recruteur en conclura que c'est votre priorité. C'est un bon moyen de montrer votre motivation.