L’ingénieur agronome a pour but d’améliorer le rendement des récoltes. Quelle formation faut-il suivre pour devenir ingénieur agronome ? Quel est le salaire de ce professionnel ? Découvrez les réponses à ces questions et à d’autres interrogations dans cette fiche métier ingénieur agronome.
Fiche métier : comment devenir ingénieur agronome ?
Le métier d’ingénieur agronome : rôles et missions
Les missions de l’ingénieur agronome
Le rôle de l’ingénieur agronome consiste à améliorer la production agricole. Pour ce faire, il optimise les techniques agricoles et aide à la transformation des espaces. Il optimise les aménagements agricoles et a un rôle prépondérant à jouer dans la sauvegarde de l’environnement. Les méthodes de culture qu’il met au point augmentent la rentabilité des récoltes et ce professionnel œuvre pour rendre les espèces plus résistantes.
Les agriculteurs peuvent lui demander conseil dans différents domaines : du développement durable à la gestion en passant par les techniques de semence. L’ingénieur agronome est aussi mandaté par des structures qui ont besoin d’études environnementales. Celles-ci peuvent concerner les polluants ou l’état des sols.
La gestion des risques environnementaux est au cœur de ses préoccupations, même s’il travaille activement à l’essor de la production alimentaire. Ce professionnel optimise les semences, renforce les espèces et améliore les produits utilisés.
Ce spécialiste qui est à mi-chemin entre agriculture et science est souvent spécialisé. Il peut appréhender plus particulièrement un certain domaine (agroalimentaire, viticulture, biotechnologie, etc.) ou une zone géographique (agronomie continentale, agronomie tropicale, etc.).
L’ingénieur agronome travaille essentiellement dans le secteur de l’agroalimentaire, mais peut aussi intégrer des organismes scientifiques ou des établissements publics comme le CNRS (Centre national de recherche scientifique) ou à l’INRA (Institut national de la recherche agronomique). Il pourra alors intervenir en tant que chercheur ou en tant qu’enseignant-chercheur.
Ingénieur agronome : qualités et compétences
Pour devenir ingénieur agronome, il faut envisager des études complexes et sélectives. L’élève pourra déjà développer sa capacité à travailler et certaines qualités qui lui seront utiles ultérieurement. C’est notamment le cas de l’esprit de synthèse et d’analyse, mais aussi de la curiosité et de la rigueur.
Ce scientifique devra aussi être organisé et capable de travailler en équipe. Une partie du travail se fait à l’étranger ou au contact de professionnels d’autres pays, il sera donc nécessaire de maîtriser l’anglais.
Ce spécialiste aura évidemment acquis de sérieuses connaissances du monde agricole.
Devenir ingénieur agronome : études et formations
Quelles sont les formations pour devenir ingénieur agronome ?
Pour devenir ingénieur agronome, il est conseillé d’intégrer une grande école d’agronomie après deux années de classes préparatoires en biologie (BCPST). La plupart des écoles qui forment au métier d’ingénieur agronome sont des ENSA (écoles nationales supérieures agronomiques) ou des ENITA (écoles nationales d’ingénieurs des travaux agricoles).
Voici une liste non exhaustive :
- AgroParisTech (cursus en apprentissage possible) ;
- l’ENSAT ;
- VetAgroSup ;
- Montpellier SupAgro ;
- l’ENITIAA ;
- l’ISTOM ;
- Bordeaux Sciences Agro ;
- Agrocampus Ouest ;
- Agrosup Dijon ;
- institut polytechnique LaSalle ;
- l’ESA ;
- l’ENSAIA ;
- l’ESITPA.
L’étudiant pourra choisir une spécialisation en agroécologie, en biotechnologies, en aménagement du territoire ou en innovation.
Une autre voie possible passe par l’université. Elle consiste à passer une licence de biologie et à s’orienter vers un master, puis un doctorat en agronomie.
Quels sont les diplômes nécessaires pour exercer le métier d’ingénieur agronome ?
Pour exercer le métier d’ingénieur agronome, il est conseillé de disposer d’un diplôme d’ingénieur en agronomie. À défaut, il sera possible de travailler avec un master en technologies du vivant et de l’environnement, un master spécialisé en agronomie ou un doctorat en agronomie.
Combien gagne un ingénieur agronome ?
Le salaire approximatif d’un ingénieur agronome va de 26 000 € à 40 000 € brut par an. Ce montant pourra atteindre les 50 000 € brut par an au bout de quelques années.
Les commerciaux pourront augmenter leurs revenus grâce à des commissions sur les ventes.
Les débouchés et évolutions possibles dans l’ingénierie agronome
Le plus souvent, l’ingénieur agronome travaille pour de grands groupes. Il peut intégrer différents services comme les achats, la production, la gestion des risques, le marketing ou la qualité. Avec l’expérience, il pourra devenir chef de projet.
Ce professionnel intervient aussi fréquemment dans le conseil, notamment auprès des agriculteurs. Il pourra également être commercial pour l’industrie agroalimentaire.
L’État et les collectivités territoriales recrutent aussi et peuvent rechercher des chargés de mission dans l’aménagement du territoire, l’agriculture ou le développement économique. La recherche et l’enseignement offrent également des débouchés.
Le secteur de l’ingénierie agronome est dynamique et les jeunes diplômés sont rapidement embauchés, particulièrement dans l’agroalimentaire.
Certains ingénieurs agronomes finissent par décrocher un poste de directeur général dans des PME.
Comment exercer le métier d’ingénieur agronome ?
Le plus souvent, l’ingénieur agronome est salarié d’un grand groupe. Mais il peut aussi être indépendant ou fonctionnaire de catégorie A.
Le métier d’ingénieur agronome : avantages et inconvénients
Les avantages du métier d’ingénieur agronome
L’ingénieur agronome a l’avantage de participer directement à la production agricole du pays tout en œuvrant pour la sauvegarde de l’environnement. C’est une profession bien rémunérée.
Les inconvénients du métier d’ingénieur agronome
Les études qui mènent à la profession d’ingénieur agronome sont particulièrement sélectives.
Zoom sur le secteur de l’ingénierie agronome
L’essentiel des ingénieurs agronomes travaille pour de grands groupes de l’agroalimentaire comme Nestlé, Danone ou Lactalis. Mais 30 % de ces professionnels travaillent dans le conseil ou la recherche.
Depuis les dernières crises passées (vache folle, grippe aviaire), l’enjeu de sécurité est devenu primordial dans cette profession.