L’acupuncteur utilise des aiguilles pour pratiquer la médecine traditionnelle chinoise. Quelles sont les formations qui permettent de devenir acupuncteur ? Quel est le salaire de ce professionnel ? Découvrez les réponses à ces questions dans cette fiche métier acupuncteur.
Fiche métier : comment devenir acupuncteur ?
Le métier d’acupuncteur : rôles et missions
Les missions de l’acupuncteur
L’acupuncture, une alternative thérapeutique issue de la médecine chinoise traditionnelle, aborde divers problèmes physiques et psychologiques en rétablissant l’équilibre énergétique corporel. L’acupuncteur, formé en médecine, insère minutieusement de fines aiguilles à des points spécifiques, parfois accompagnées de techniques complémentaires utilisant la chaleur, l’électricité ou la lumière.
Avant d’amorcer le traitement, le praticien évalue l’état global du patient, y compris les antécédents médicaux, afin d’établir un bilan énergétique pertinent servant de base à un protocole de soins personnalisé. En plus des séances d’acupuncture, des recommandations peuvent être formulées, qu’il s’agisse de médicaments homéopathiques, de régimes alimentaires ou d’exercices.
L’acupuncteur, qui est souvent travailleur indépendant, peut également rejoindre des équipes dans des cliniques ou des cabinets.
Acupuncteur : qualités et compétences
Pour devenir un acupuncteur, il est primordial d’avoir une santé physique et mentale solide. Des capacités d’observation et d’analyse sont également nécessaires, tout comme une connaissance approfondie de l’anatomie, de l’ostéopathie et de la pharmacopée.
La dextérité est une qualité essentielle pour ce soignant qui doit manipuler habilement les aiguilles. Celui-ci doit également respecter strictement les normes d’hygiène et de sécurité. Les compétences relationnelles jouent un rôle crucial : l’acupuncteur doit savoir écouter et faire preuve d’empathie pour établir une relation de confiance.
Une bonne compréhension des techniques de médecine chinoise est également nécessaire pour cibler les zones appropriées du corps, tout en sachant détendre les patients. Notons que la maîtrise des compétences en gestion comptable est un avantage pour ceux qui dirigent leur propre cabinet. Enfin, le respect de la confidentialité médicale est fondamental.
Devenir acupuncteur : études et formations
Quelles sont les formations pour devenir acupuncteur ?
En France, l’acupuncture est réservée aux médecins et aux sages-femmes, qui doivent suivre un cursus médical. Le parcours commence par un premier cycle d’études médicales de deux ans, suivi d’un second cycle de quatre ans avec stages et enseignements.
Après avoir réussi un concours, les étudiants accèdent à l’internat. Une fois diplômés en médecine, ils peuvent se spécialiser en acupuncture grâce à un DIU d’acupuncture générale d’une durée de deux ans. Plusieurs universités françaises, notamment celles de Nantes, Paris et Bordeaux, proposent cette formation.
Les sages-femmes ont également la possibilité de se spécialiser en acupuncture obstétricale, en obtenant un DU. En France, il n’est pas légalement possible d’exercer l’acupuncture sans être médecin ou sage-femme. Certaines écoles privées proposent également des formations en acupuncture.
Quels sont les diplômes nécessaires pour exercer le métier d’acupuncteur ?
Les prérequis pour devenir acupuncteur varient d’un pays à l’autre. En France, ce professionnel doit avoir obtenu un DIU d’acupuncture générale ou un DIU d’acupuncture générale.
Combien gagne un acupuncteur ?
Les acupuncteurs peuvent gagner entre 30 000 € et 80 000 € par an.
Les débouchés et évolutions possibles dans l’acupuncture
Pour devenir acupuncteur, une formation en médecine générale est nécessaire, mais les perspectives de carrière sont limitées. Ainsi, il est crucial de bâtir rapidement une bonne réputation auprès des patients.
Les nouveaux praticiens peuvent s’intégrer à des cabinets ou des cliniques établis, voire travailler comme salariés dans des établissements variés, y compris des cabinets de chiropratique.
Une fois qu’ils ont acquis de l’expérience et élargi leur clientèle, les acupuncteurs peuvent choisir de se mettre à leur compte. Néanmoins, cette spécialité est moins lucrative que d’autres dans le domaine médical.
En France, l’acupuncture ne suscite pas un grand engouement, ce qui fait que de nombreux acupuncteurs continuent à pratiquer la médecine générale pour assurer un revenu stable.
Les acupuncteurs doivent s’efforcer de se faire connaître et d’être reconnus pour leur expertise.
Comment exercer le métier d’acupuncteur ?
L’acupuncteur peut exercer son métier de différentes manières : en tant que praticien indépendant dans son propre cabinet, en étant employé dans un établissement de santé, en enseignant ou en effectuant des recherches dans une institution académique, ou encore en travaillant comme praticien au sein d’une clinique ou d’un centre spécialisé en médecine alternative.
Le métier d’acupuncteur : avantages et inconvénients
Les avantages du métier d’acupuncteur
L’acupuncteur favorise la santé des patients par une approche holistique et bénéficie d’horaires flexibles ainsi que de possibilités d’évolution professionnelle continue.
Les inconvénients du métier d’acupuncteur
La formation de l’acupuncteur demande du temps. Ce professionnel doit faire face à une concurrence féroce sur le marché, doit gérer une pratique autonome et composer avec l’instabilité financière.
Zoom sur le secteur de l’acupuncture
En France, les médecines douces, même pratiquées par des médecins conventionnels, sont souvent mal perçues et attirent peu de patients. Par conséquent, le marché de l’acupuncture reste limité.
Le métier d’acupuncteur est difficile d’accès et peu lucratif par rapport à d’autres spécialités médicales, ce qui pousse de nombreux praticiens à maintenir une pratique de médecine générale pour subvenir à leurs besoins.
Bien que la France reconnaisse l’acupuncture dans son système de santé, rembourse les traitements et offre une formation universitaire en la matière, le succès du praticien repose largement sur sa renommée. Il doit fidéliser une clientèle et établir des relations durables avec ses patients.