Fiche métier : comment devenir menuisier-agenceur ?

Qu’est-ce qu’un menuisier-agenceur ?

Le menuisier-agenceur partage son temps entre l’atelier et le chantier. Il déchiffre les plans et sélectionne le bois en fonction de critères bien définis. Dans son atelier, chaque élément façonné répond à des normes précises. Il maîtrise aussi bien les outils manuels que les machines modernes, et veille méticuleusement à leur maintenance.

Sur site, il ne se contente pas d’installer des aménagements. Il intervient dans divers espaces (logements, locaux professionnels, etc.) et s’adapte habilement aux contraintes rencontrées. Il conseille aussi ses clients et leur explique comment entretenir les installations.

La sécurité est au centre de ses préoccupations. Il respecte scrupuleusement les normes en vigueur et se montre soucieux de l’environnement en gérant les déchets avec responsabilité. Il manie également d’autres matériaux : composites, aluminium, etc.

Ce professionnel offre un service complet (sur du neuf ou de la rénovation) qui va de la sélection des matériaux à la pose finale.

Quel est le salaire d’un menuisier-agenceur ?

Le menuisier-agenceur est le plus souvent rémunéré au SMIC.

Comment devenir menuisier-agenceur ?

Se former au métier de menuisier-agenceur (formation initiale)

Pour commencer après le collège, l’étudiant pourra envisager un CAP, que ce soit en tant que menuisier fabricant ou en tant qu’installateur.

Pour les plus ambitieux, il existe aussi un bac professionnel technicien menuisier-agenceur qui fera une excellente étape intermédiaire.

Enfin, un bac+2 est envisageable, notamment avec le BTS en agencement de l’environnement architectural.

Se reconvertir pour devenir menuisier-agenceur (formation continue)

Le CAP et le BTS pourront être préparés dans le cadre de la formation continue grâce aux structures de l’éducation nationale baptisées Greta (groupement d’établissements publics locaux d’enseignement). Celles-ci mutualisent leurs compétences et présentent des formations continues pour adultes.

Débouchés et évolutions de carrière

Dans le secteur de la menuiserie, on commence généralement en tant qu’ouvrier d’exécution, puis on monte en grade pour devenir ouvrier professionnel, compagnon professionnel et enfin maître ouvrier. Ce dernier supervise des équipes et pilote des projets ambitieux.

Les menuisiers peuvent choisir de se spécialiser dans l’aménagement de cuisines, la création d’espaces pour bateaux, etc. Ils peuvent même s’orienter vers la décoration et l’architecture d’intérieur. La demande croissante de menuisiers compétents dans le domaine de la construction offre de belles perspectives pour ces artisans.

Forts d’une expérience solide et dotés de bases en gestion, certains choisissent de créer leur propre entreprise.

Pourquoi devenir menuisier-agenceur : avantages et inconvénients

Le menuisier-agenceur met en avant sa créativité lors de la conception des installations et peut se spécialiser selon ses centres d’intérêt (cuisine, bateau, etc.). Il collabore avec divers corps de métiers, a la possibilité d’évoluer vers des postes de supervision et peut monter sa propre entreprise.

En revanche, ce professionnel subit des contraintes physiques et fait notamment face à des risques d’accident avec les outils. Il s’expose aux poussières et aux produits chimiques, travaille à des horaires parfois irréguliers et doit faire face à une réelle concurrence.

Les compétences et qualités requises pour le métier de menuisier-agenceur

Le menuisier-agenceur doit être polyvalent et doté d’un sens aigu de l’esthétique : il est en charge de la mise en harmonie des volumes et des espaces. Il est habile, mais dispose également de compétences techniques diversifiées, notamment en électricité, en plomberie et en isolation.

Il utilise régulièrement des outils numériques pour concevoir ses projets et a tout intérêt à avoir des compétences en géométrie, en calcul et en dessin industriel. Capable d’interpréter et d’ajuster des plans d’aménagement, il excelle dans la fabrication, que ce soit avec du bois massif ou des matériaux dérivés.

Il respecte les normes de sécurité et maîtrise divers matériaux (bois, aluminium, PVC, etc.). Il lui faut également faire preuve de mobilité, car les chantiers peuvent se présenter à bonne distance de chez lui.

L’état du recrutement dans le secteur

Le métier de menuisier-agenceur est en plein essor. La demande en services de menuiserie est forte, poussée par la rénovation et la personnalisation des habitats. Toutefois, le secteur fait face à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée. Les entreprises cherchent activement des professionnels formés et expérimentés.

Pour combler ce déficit, des formations, notamment en alternance, sont proposées pour former de nouveaux artisans. Ces formations offrent d’excellentes opportunités de carrière avec des perspectives d’évolution.