Fiche métier : comment devenir façadier ?

Le façadier est spécialisé dans la mise en œuvre d’enduits de parement et d’imperméabilisation de façade. Quel diplôme est nécessaire pour devenir façadier ? Quel est le salaire de ce professionnel ? Quels sont les débouchés dans le secteur ? Découvrez les réponses à ces questions dans cette fiche métier façadier.

Façadier

Le métier de façadier : rôles et missions

Le quotidien du façadier

Le rôle du façadier est déterminant dans la finition d’un édifice. Son travail débute généralement par l’assemblage d’un échafaudage sur lequel il pourra intervenir. Il veille également à sécuriser les zones comme les fenêtres et les portes, puis il nettoie et prépare la surface de la façade.

La préparation de l’enduit est décisive et son application se fait soit manuellement, soit avec l’aide de machines. Il doit suivre le processus de séchage entre les différentes couches. Il doit encore mettre en place des éléments isolants et des revêtements qui sont essentiels pour protéger le bâtiment de la chaleur et le rendre imperméable.

Il ajoute aussi des touches décoratives et des encadrements pour embellir le bâtiment. Ce secteur d’activité a été impacté par des changements liés à l’introduction de nouveaux matériaux et de nouvelles techniques.

À noter :
Certains artisans se spécialisent par exemple dans l’isolation thermique par l’extérieur.

Façadier : qualités et compétences

Un façadier doit posséder une connaissance poussée des matériaux et des méthodes de travail spécifiques à ce métier. Il prête une grande attention aux détails et à l’esthétique des bâtiments. Souvent membre d’une équipe, il sait collaborer tout en étant autonome.

Il lui faudra aussi faire preuve de polyvalence pour répondre aux besoins spécifiques, comme ceux des monuments historiques.

Ce spécialiste est un maître des nuances capable de jongler avec 70 teintes différentes. Il connait les caractéristiques d’une grande quantité d’enduits et sait les appliquer à la main ou avec de machines. Il doit aussi pouvoir s’adapter à la météo avec patience et réactivité.

La nature de son travail exige une bonne constitution, car il adopte fréquemment des positions inconfortables. La précision est centrale dans son métier : une petite erreur peut menacer la protection d’un bâtiment. Toujours à l’affût, il s’informe au sujet des innovations relatives à la décoration et aux enduits, pour guider au mieux sa clientèle.

Devenir façadier : études et formations

Quelles sont les formations pour devenir façadier ?

Après la 3e, l’étudiant aura la possibilité de s’orienter vers un CAP. Plusieurs spécialisations sont possibles : maçonnerie, peinture ou formation plâtrier-plaquiste. Par ailleurs, certaines entreprises proposent des CQP qui permettent de s’insérer rapidement dans la vie professionnelle.

Une autre voie possible consiste à s’orienter vers un bac pro en aménagement et finition. Ce dernier conduit souvent à un BTS façades et étanchéité qui a l’avantage de pouvoir mener à une carrière de chef de chantier.

La pratique du terrain est essentielle, particulièrement pour maîtriser la pose d’enduits. Notons encore qu’avec un bac, il est possible de suivre diverses formations permettant de se spécialiser dans l’étanchéité et l’enveloppe du bâtiment.

Bon à savoir :
L'AFPA propose une formation façadier-peintre pour les jeunes en décrochage.

Quels sont les diplômes nécessaires pour exercer le métier de façadier ?

Pour devenir façadier, un CAP maçonnerie, peinture ou plâtrier-plaquiste est souvent recommandé. Des formations complémentaires comme le BP ou le BTS en enveloppe du bâtiment peuvent aussi être envisagés.

Combien gagne un façadier

Le salaire du façadier se situe le plus souvent au niveau du SMIC.

Les débouchés et évolutions possibles

Le secteur du bâtiment recherche de nombreux façadiers, qu’ils œuvrent dans des petites structures artisanales ou au sein d’importants acteurs du BTP.

À noter :
Plus de 20 000 professionnels travaillent en France pour des PME axées sur le ravalement et la peinture extérieure.

La demande croissante en isolation thermique pousse de nombreuses sociétés à étendre leur champ d’activités et à embaucher des artisans qualifiés. Les façadiers peuvent accéder à des formations complémentaires leur permettant de se spécialiser techniquement ou même de créer leur propre bureau d’études.

Certains optent pour des spécifications telles que la taille de pierres. D’autres aspirent à des rôles de leadership et deviennent chefs d’équipe ou chefs de chantier.

Le métier de façadier : avantages et inconvénients

Les avantages du métier de façadier

Être façadier présente des atouts : ce professionnel travaille en plein air sur des projets variés et son expertise est reconnue. Des perspectives d’avancement s’offrent à lui et il contribue à l’amélioration des bâtiments. Il profite aussi des besoins croissants en isolation thermique.

Les inconvénients du métier de façadier

Le façadier affronte les aléas climatiques et les risques d’accident liés au travail en hauteur. Son travail peut être éprouvant et il doit suivre les innovations techniques.

Façadier : qui recrute et l’état du marché

L’industrie de la construction propose régulièrement des postes de façadiers. 2 000 entreprises recrutent de simples maçons ou des experts en étanchéité et ce dynamisme est boosté par les normes écoénergétiques qui se développent.

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