Le biostatisticien applique les méthodes de la statistique à différents domaines liés à la biologie. Quelles sont les formations qui permettent de devenir biostatisticien ? Quel est le salaire de ce professionnel ? Découvrez les réponses à ces questions dans cette fiche métier biostatisticien.
Fiche métier : comment devenir biostatisticien ?
Le métier de biostatisticien : rôles et missions
Les missions de l’ophtalmologue
Le biostatisticien intervient dans les différents domaines liés à la biologie et notamment à la recherche médicale, notamment à travers la rédaction de textes pharmaceutiques ou d’essais cliniques. Il participe aussi à des études réalisées sur des micro-organismes et des maladies. Ce professionnel effectue un tri des données complexes récoltées et les analyse pour en tirer des conclusions.
Travaillant avec des biologistes, des médecins ou des professionnels de l’agroalimentaire, le biostatisticien manipule des banques de données considérables. Les informations produites sont exploitées grâce à des programmes et des simulations ayant pour but de produire un matériel exploitable.
Le biostatisticien rédige des protocoles que les scientifiques spécialisés pourront mettre en place. Son rôle consiste également à interpréter les résultats et à mettre en avant les chiffres les plus pertinents essentiels.
Biostatisticien : qualités et compétences
Le travail de biostatisticien demande beaucoup de concentration et de rigueur. Ce spécialiste doit aussi disposer d’un esprit d’analyse et de synthèse. Ce scientifique doit être curieux et capable de se former tout au long de sa vie pour que ses connaissances soient toujours à niveau. En effet, les domaines comme la santé, la médecine, la biologie ou la biotechnologie évoluent constamment.
Ce professionnel maîtrise les mathématiques, les statistiques et l’informatique. Il doit maîtriser le français et l’anglais afin d’être en mesure de rédiger des rapports, de lire des revues spécialisées et de communiquer avec des scientifiques venant d’horizons très variés.
Le biostatisticien est un expert en biologie, en développement clinique, étude statistique, en technique de gestion de données et dans l’utilisation des logiciels de programmation.
Devenir biostatisticien : études et formations
Quelles sont les formations pour devenir ophtalmologue ?
Le biostatisticien se forme dans une école d’ingénieur ou à l’université. Il peut aussi poursuivre son cursus dans une école doctorale. Pour intégrer une école doctorale qui permet de devenir biostatisticien comme l’École nationale de la statistique et analyse de l’information (ENSAI), il faut passer un concours après deux années de classe préparatoire.
Quels sont les diplômes nécessaires pour exercer le métier d’ophtalmologue ?
Un biostatisticien peut commencer à travailler avec une licence professionnelle en biostatistiques, mais il est conseillé de viser au moins un master ou un diplôme d’ingénieur.
Parmi les masters possibles, on peut penser à différentes mentions :
- statistique ;
- biostatistique ;
- bio-informatique et santé publique ;
- biostatistiques appliquées à la santé ;
- mathématiques appliquées à la statistique ;
- informatique et statistique.
Le diplôme d’ingénieur de l’ENSAI est pertinent, tout comme tout diplôme d’ingénieur de l’une des écoles du groupe des écoles nationales d’économie et de statistique.
L’étudiant peut également faire le choix d’intégrer une école doctorale après un diplôme de niveau bac +5. Il pourra rédiger une thèse sous le contrôle avisé d’un directeur de thèse, la soutenir et obtenir son doctorat.
Il aura la possibilité de devenir chargé de recherche ou maître de conférences.
Il pourra encore passer une HDR qui lui permettra de devenir directeur de recherche ou professeur des universités.
Combien gagne un biostatisticien ?
Le revenu d’un biostatisticien en début de carrière avoisine les 2 500 € brut par mois. Ce salaire pourra atteindre les 5 000 € brut par mois s’il est expérimenté et qu’il obtient le statut cadre.
S’il travaille pour un gros groupe, ce professionnel pourra bénéficier de parts variables motivantes avec un revenu qui pourra atteindre les 6 500 € net par mois.
Les débouchés et évolutions possibles dans la biostatistique
Le biostatisticien peut s’orienter vers les professions suivantes :
- attaché de recherche clinique ;
- gestionnaire de base de données cliniques ;
- assureur qualité en Recherche et Développement ;
- data manager en biostatistiques ;
- chargé de pharmacovigilance ;
- coordinateur d’études cliniques ;
- chargé d’études épidémiologiques ;
- responsable de projet R1D ou d’études cliniques.
Les plus gros employeurs de biostatisticiens sont les sociétés de recherche contractuelle (également appelées CRO ou Contract research Organizations). Ces sociétés travaillent pour la biotechnologie, l’industrie pharmaceutique et certains des organismes publics. Ce professionnel intervient également dans l’agroalimentaire et à la pharmacologie.
Comment exercer le métier de biostatisticien ?
Le métier de biostatisticien s’exerce le plus souvent avec le statut de salarié.
S’il est chercheur ou enseignant-chercheur, le biostatisticien commence sa carrière sous le statut d’ATER et poursuit avec le statut de fonctionnaire.
Le métier de biostatisticien : avantages et inconvénients
Les avantages du métier de biostatisticien
Le biostatisticien travaille à l’international auprès de spécialistes reconnus. C’est un professionnel qui intègre des équipes qui sont à la pointe des nouvelles technologies dans le domaine de la biologie. Il participe à l’élaboration de produits pharmaceutiques de pointe. Pour cette activité, il perçoit une rémunération motivante.
Les inconvénients du métier de biostatisticien
Pour devenir biostatisticien, les études sont longues et il y a de la concurrence. Les postes à pourvoir sont principalement en Île-de-France, il faut être prêt à s’y déplacer. En enfin, il n’est pas toujours facile de trouver un emploi sans une première expérience.
Zoom sur le secteur de la biostatistique
Le marché de la biostatistique a tendance à stagner et les nouveaux entrants peinent à trouver un emploi. Mais comme les grands groupes de la pharmacie et de l’agroalimentaire investissent dans la recherche, il devrait y avoir des ouvertures de postes.