Fiche métier : comment devenir commissaire-priseur ?

Le commissaire-priseur estime et vend des objets d’art lors d’enchères publiques. Quelles sont les études qui permettent de devenir commissaire-priseur ? Quel est le salaire de ce professionnel ? Quelles sont ses missions particulières ? Nous répondons à ces questions dans cette fiche métier commissaire-priseur.

Commissaire Priseur

Qu’est-ce qu’un commissaire-priseur ?

Quel est le rôle du commissaire-priseur ?

Le commissaire-priseur est avant tout un expert du marché de l’art ayant une vaste connaissance de ce milieu. Sa mission principale est d’évaluer divers objets, des antiquités aux articles plus récents. Pour garantir l’authenticité et la valeur des biens, il fait souvent appel à d’autres spécialistes.

Il est responsable de l’organisation des ventes aux enchères ; ces événements suivent un processus complexe. Avant chaque vente, il prépare minutieusement un catalogue détaillé dans lequel il présente chaque objet. Une exposition préalable donne l’opportunité aux acheteurs potentiels d’inspecter les articles.

Le jour de la vente est déterminant : le commissaire dirige chaque enchère et assure une progression fluide des offres.

Ce spécialiste est un excellent stratège commercial. Il mobilise son réseau de contacts pour attirer un public varié et assure la promotion de la vente. Il peut se spécialiser et proposer une expertise sur une époque historique ou une catégorie d’objets spécifiques.

Les qualités et compétences requises pour exercer ce métier

Le commissaire-priseur est un expert passionné de l’histoire de l’art. Il possède souvent une spécialisation dans une période spécifique ou dans une catégorie d’objets. Cette solide expertise lui permet d’évaluer avec précision les biens qui lui sont confiés.

Il fait preuve de rigueur et de méthodologie lorsqu’il catalogue une œuvre. Sa démarche proactive l’amène à solliciter vendeurs et acheteurs. Éloquent, il utilise son charisme pour orchestrer les enchères.

Sa compétence commerciale s’exprime aussi dans sa faculté à valoriser les ventes. Sur le plan juridique, il rédige des documents attestant de l’authenticité des pièces vendues.

Comment devenir commissaire-priseur ? Études et formations

Où se former pour le métier de commissaire-priseur ?

Pour devenir commissaire-priseur, une formation initiale en Histoire de l’Art et en Droit est indispensable. Plusieurs voies existent : des études universitaires, des formations à l’École du Louvre ou dans des écoles privées comme l’EAC.

Il faut alors passer un examen d’accès qui comporte des épreuves écrites et orales. Un stage rémunéré de deux ans, sous l’égide de la CNCPJ, doit ensuite être validé. Enfin, l’examen d’aptitude judiciaire sanctionne l’apprentissage après des épreuves orales.

Bon à savoir :
L’émergence du rôle du commissaire de justice, fruit d’une récente législation, est à noter.

Les diplômes nécessaires

Pour devenir commissaire-priseur, il faut une double formation en Histoire de l’Art et en Droit, généralement matérialisée par deux licences dans ces disciplines.

Quel est le salaire d’un commissaire-priseur ?

Le salaire d’un commissaire-priseur se situe entre 3 000 € et 8 000 € par mois.

Les différents statuts du commissaire-priseur

Le commissaire-priseur judiciaire est un officier ministériel chargé des ventes judiciaires. Pour exercer et détenir un office, il faut réussir un examen d’aptitude après un stage de deux ans et être nommé par arrêté du garde des Sceaux.

L’opérateur de ventes volontaire est salarié et peut être dirigé par un commissaire-priseur judiciaire ou par un autre professionnel (marchand d’art, expert, etc.).

Débouchés et évolutions de carrière

Les commissaires-priseurs sont employés par les salles de vente et ces professionnels se classent en deux catégories :

  • les commissaires-priseurs judiciaires ;
  • les opérateurs de ventes volontaires.

Alors que les premiers sont sollicités pour des interventions judiciaires comme des saisies, les seconds évaluent la valeur du patrimoine de particuliers.

Les commissaires-priseurs ont une autre perspective professionnelle : devenir experts en art. Ils authentifient alors des objets d’art, ce qui nécessite des recherches détaillées. Ils sont essentiels lors des successions pour évaluer objets d’art et biens précieux.

Ce professionnel atteint le grade d’officier ministériel après une nomination officielle et après avoir prêté serment devant le Tribunal de Grande Instance.

À noter :
Les ventes « en live » sur le web se multiplient et touchent un public international.

Pourquoi devenir commissaire-priseur : avantages et inconvénients

Le commissaire-priseur travaille dans le milieu du marché de l’art et est en rapport avec des collectionneurs et des experts. Il exerce une charge gratifiante et a l’opportunité d’authentifier des pièces rares. Ses revenus sont attractifs, notamment grâce aux commissions perçues sur les ventes.

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