Le vérificateur prend en charge le suivi et l’analyse des différents indicateurs d’une entreprise (gestion, performance, etc.). Quel diplôme permet de devenir vérificateur ? Quel est le salaire de ce professionnel ? Quels sont les débouchés dans ce secteur ? Découvrez les réponses à ces questions et à d’autres interrogations dans cette fiche métier vérificateur.
Fiche métier : comment devenir vérificateur ?
Le métier de vérificateur : rôles et missions
Le quotidien du vérificateur
Le vérificateur travaille à la direction commerciale ou générale d’une société. Il s’occupe du suivi et de l’analyse des indicateurs de performance ou de gestion grâce à l’utilisation des données fournies par les responsables de ces secteurs.
Pour exercer cette profession, il faut être formé en comptabilité, en finance ainsi qu’en gestion budgétaire. En général, le vérificateur commence par établir une feuille de route dotée d’objectifs de vente. Au fur et à mesure des résultats, il est en mesure de créer des ajustements et d’établir des mesures correctives. En cas d’échec, il réagit immédiatement pour proposer d’autres méthodes d’action.
Ce professionnel diffuse ses résultats à l’aide de notes et de rapports qui seront consultés par les cadres dirigeants. Sa profession l’amène à réaliser des saisies informatiques et à vérifier de nombreux documents de type facture ou bon de commande.
Quand il intervient dans l’industrie, il est responsable des homologations et peut être amené à réaliser des contrôles techniques. Il est également habilité à décerner des certificats de conformité qui permettront de protéger les personnes et les biens.
Non seulement le vérificateur effectue des contrôles sur pièces et relève certaines irrégularités, mais il peut vérifier le respect des obligations déclaratives. Ce spécialiste est force de conseil, il renseigne les grilles et produit des actes d’investigation comme des procès-verbaux ou des rapports administratifs. Il peut également rédiger des lettres d’observation. Pour être à jour, il doit réaliser une veille constante au niveau juridique.
Vérificateur : qualités et compétences
La profession de vérificateur demande une grande capacité d’observation et d’analyse. Ce spécialiste intervient avec méthode et sait utiliser les logiciels nécessaires.
Il faut qu’il puisse communiquer en anglais pour pouvoir échanger avec différents partenaires.
Devenir vérificateur : études et formations
Quelles sont les formations pour devenir vérificateur ?
Il est conseillé d’opter pour un cursus en IUT ou dans une faculté.
L’IUT permettra d’obtenir un DUT (diplôme d’université technologique) en gestion administration des entreprises (GEA). L’université offrira une formation permettant d’obtenir une licence ou un master en sciences économiques, en droit ou en gestion. Si le futur vérificateur souhaite opérer dans le secteur financier, il aura tout intérêt à envisager un master en comptabilité.
Pour devenir vérificateur dans le secteur de l’industrie, il est possible de suivre des formations de niveau CAP ou DUT spécialisées dans le domaine industriel. Mais s’il souhaite être hautement qualifié, il sera plus intéressant de passer un diplôme d’ingénieur dans une grande école. Pour ce faire, il faudra étudier 2 ans en classe préparatoire avant de passer le concours d’entrée.
Un diplôme de type CAP ou BTP peut être obtenu grâce à la formation continue. Il faut alors intégrer une structure de l’éducation nationale appelée Greta (groupement d’établissements publics locaux d’enseignement). Celle-ci permettra de bénéficier d’une mutualisation des compétences et d’une formation spécifique pour adultes.
Quels sont les diplômes nécessaires pour exercer le métier de vérificateur ?
Les diplômes permettant d’exercer le métier de vérificateur sont le DUT, la licence, la maîtrise et le diplôme d’école d’ingénieur.
Combien gagne un vérificateur
Un vérificateur débutant est le plus souvent rémunéré autour de 2 200 € brut par mois. Avec de l’expérience, ce salaire pourra atteindre les 3 000 € brut par mois.
Ce salaire dépend de l’expérience du vérificateur, mais également de son niveau de formation et de l’entreprise qui l’embauche.
Les débouchés et évolutions possibles
Après quelques années d’expérience, le vérificateur pourra encadrer une équipe ou exercer un rôle financier. Les postes envisageables sont ceux de promoteur des ventes, d’inspecteur régional, de responsable commercial de région ou de vérificateur risques et dommages.
D’autres font le choix de devenir formateurs ou experts en risque pour les assurances. L’industrie recherche activement des vérificateurs pour des postes de managers en ingénierie hygiène sécurité et environnement (HSE).
Le métier de vérificateur : avantages et inconvénients
Les avantages du métier de vérificateur
En tant que salarié, le vérificateur bénéficie de différents avantages comme un 13e mois, une prime d’intéressement ou une mutuelle.
En revanche, il passe le plus clair de son temps dans un bureau. Il lui arrive de faire des inspections sur site, ce qui peut engendrer des rapports conflictuels avec certains employés.
Les inconvénients du métier de vérificateur
Vérificateur : qui recrute et l’état du marché
Ce secteur est par particulièrement dynamique et un jeune vérificateur n’aura aucun mal à trouver un poste.
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